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Un premier carnet

12 décembre 2021

Ceci est un essai de mise en ligne par MC lui-même; ceci une seconde phrase que j'ai ajoutée peu après.C'est le début d'un carnet de notes où je mettrai au fur et à mesure les impressions et les sentiments donnés par un spectacle, une exposition, quelque chose entendu à la radio, un film regardé, une musique entendue, l'actualité, et ainsi de suite.Aujourd'hui, 16 décembre 2021, la façon débile dont Jean-Michel Jarre présente, ou laisse présenter sa musique et celle de Pierre Henry en employant une formule creuse (du genre: "aller jusqu'au bout de la technologie") me fait dire que ce doit être un mauvais musicien.------20 mars 2022L'histoire de ma femme, film hongrois. De belles choses sur la virilité; Léa Seydoux est souvent quelconque. Parties marines me faisant penser à Hergé dans les histoires avec des bateaux: Le Crabe, La Licorne. Scène avec le psychiatre. 

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MON DICTIONNAIRE SUBJECTIF DE L'ALPHABET : N

12 décembre 2021

Hepburn / Vidor / de Schloezer / Tolstoï / Bondartchouk / Savelieva / Fonda / Delanoë / Bécaud / Pouchkine / Bounine / Mandelstam / Nabokov / Bruas / Palmier / Desnos / Karagueuz / Kassovitz / Lacan / Mallarmé / Carayol / Rossi / Lucrèce / Virgile / Molière / Masina / Mastroianni / Fellini / Hitchcock / Truffaut

Malgré son extraordinaire beauté, sa juvénilité frémissante et son talent d'actrice, qu'elle avait grand, Audrey Hepburn – même Audrey Hepburn, c'est là ce que je veux dire - ne pouvait incarner parfaitement Natacha Rostov (qu'elle joue ici dans le Guerre et Paix de King Vidor, sorti en 1956), la jeune fille dont tombent amoureux beaucoup des lecteurs du roman, comme j'en suis tombé amoureux en le lisant d'un bout à l'autre, à l'âge de quatorze ans, dans la traduction de Boris de Schloezer. Génial comme il l'est pour faire voir ses personnages en une ou deux notations physiques, Tolstoï précise bien que le visage de Natacha, dans l'émotion, devient facilement laid et comme déformé, ce dont sont incapables les traits de l'actrice. Néanmoins, c'est un plaisir que de revoir sur Youtube cette scène du film de Vidor, pour Hepburn et non pour voir vivre le personnage de Tolstoï (je reverrais volontiers l'adaptation géante de Bondartouchk, dans laquelle Lioudmila Savelieva, dans mon souvenir, en offrait une image différente, moins idéale). Par ailleurs, je suis frappé, chez Vidor, par l'intelligence avec laquelle Henry Fonda, dans le rôle de Pierre Bézoukhov, représente la balourdise et la timidité d'un personnage auquel il ne ressemble pas. ...

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MON DICTIONNAIRE SUBJECTIF DE L'ALPHABET : M

28 novembre 2021

Duryea / Vincent / du Maurier / Neill / Woolrich-Irish / Truffaut / Moreau / Deneuve / Lang / Renoir / Hitchcock / Goethe / Monroe / Main / Morgan / Mastroianni / Howard / Brown / Poe / Moyal / Mayereau / Ginzburg / Rogers / Fleuret / Xenakis / De Pablo / Berio / Henry / Schubert / Marie / Boutin / Lang / Godard / Gorbman / Murch / Sellier / Burch / Metz / Ropars / Bailblé / Resnais / Demy

Elle mettait un double M sur tout, dit Martin (Dan Duryea, à gauche) à Catherine (June Vincent), de son ex-épouse, une femme intrigante nommée Mavis Marlowe, qui sème partout son double monogramme autour d'elle, telle la Rebecca du récit de Daphné du Maurier. C'est dans le film peu connu L'Ange noir (Black Angel) réalisé en 1946 par Roy William Neill d'après des récits de Cornell Woolrich. Ce dernier a également utilisé le pseudonyme de William Irish pour publier des Séries Noires fréquemment adaptées à l'écran, dont François Truffaut tira même, c'est rare, deux films quasi-consécutifs, La Mariée était en noir, 1968, et La Sirène du Mississipi, 1969. Dans le premier, Jeanne Moreau joue une tueuse d'hommes, dans le second, c'est Catherine Deneuve qui prend la relève (je m'étonne toujours que le thème de la femme-qui-tue n'ait pas été plus remarqué dans l'œuvre de Truffaut). Deux œuvres très sombres, dont la première est même par moments atroce, seulement coupées par cette bluette surestimée, selon moi, qu'est Baisers volés (voir Entre deux images n°48). ...

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